QUELLES CARACTÉRISTIQUES DOIT AVOIR MA TROTTINNETTE ÉLECTRIQUE ?

Ce qui a commencé comme une mode apparemment passagère chez les plus jeunes s’est transformé en un véhicule de mobilité véritablement intégré au parc de mobilité urbaine. Oui, nous parlons du fameux scooter électrique.

Que ce soit en raison de son style moderne, de son confort ou de sa facilité de transport, la demande de scooters électriques en 2020 a augmenté de 142 % selon le portail idealo.es.

Comme pour une moto, une voiture ou un vélo électrique, il existe différents critères que nous devons prendre en compte pour décider quel scooter acheter.

QUE DOIS-JE PRENDRE EN COMPTE POUR CHOISIR UN SCOOTER ÉLECTRIQUE ?
Ce sont quelques-uns des critères à suivre lors de la prise de décision lors du choix d’un scooter électrique.

Type de trottinette. Il existe plusieurs types de trottinettes en fonction de leurs caractéristiques, selon la DGT. Les plus populaires sont le type A et le type B qui peuvent varier en poids, largeur ou longueur maximale. Mais ne vous inquiétez pas, dans la section suivante, nous expliquons les différences.
Vitesse et puissance maximales. Sur le marché, il existe des scooters pouvant atteindre jusqu’à 45 km par heure. Cependant, la législation en vigueur précise que la vitesse maximale est de 25 km/h dans les espaces urbains. Les moteurs plus puissants ont également des prix plus élevés, bien qu’ils soient également plus puissants lorsqu’il s’agit de surmonter les pentes et les irrégularités.
Dimensions et système de pliage. Si ce véhicule se caractérise par son confort et sa portabilité, il est intéressant que ses dimensions soient aussi légères et compactes que possible et qu’il dispose d’un système de pliage solide et rapide pour pouvoir le déplacer à la main ou le ranger.
Autonomie. L’autonomie du véhicule permet au conducteur de savoir combien de kilomètres le scooter est capable de parcourir avec l’intégralité d’une seule charge. Si la plupart des constructeurs proposent des autonomies qui oscillent entre 20 et 50 km, cela dépend aussi de facteurs extérieurs au scooter comme le poids du conducteur ou le dénivelé auquel il circule, entre autres.
Systèmes de contrôle. Les situations défavorables auxquelles un conducteur peut être confronté sur les routes urbaines sont très diverses et c’est pourquoi le scooter doit disposer de systèmes de contrôle tels que le freinage régénératif réglable ou les roues absorbant les chocs qui permettent au conducteur de déraper avec le risque le plus faible possible.
Accessoires. Beaucoup d’entre eux sont indispensables pour une bonne conduite, comme les feux à LED avant et arrière. Les écrans LED intelligents ou encore les applications pour smartphone qui permettent au conducteur de suivre ses trajets sont également très courants.
QUE DIT LA LÉGISLATION ?
Selon la DGT, les trottinettes électriques entrent dans la catégorie des Véhicules de Mobilité Personnelle (VMP) qui se définissent ainsi :

« Véhicule à une ou plusieurs roues équipé d’une seule place et propulsé exclusivement par des moteurs électriques pouvant fournir au véhicule une vitesse maximale de conception comprise entre 6 et 25 km/h. Ils ne peuvent être équipés d’un siège ou d’une selle que s’ils sont équipés d’un système d’auto-équilibrage.

L’instruction 16.V-124 de la DGT différencie les scooters de type A, B et C :

Type A. Son poids est égal ou inférieur à 25 kg et sa vitesse maximale ne dépasse pas 25 km/h.
Type B. Son poids est égal ou inférieur à 50 kg et sa vitesse maximale ne dépasse pas 30 km/h. Tant dans ce groupe que dans le précédent, ces véhicules ne peuvent circuler sur les routes, uniquement sur les pistes cyclables, à une vitesse limitée à 25 km/h
Type C. Ce type de véhicule est assimilable à la L1e selon la DGT, auprès de laquelle ils nécessitent une immatriculation et une homologation.

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